LE MÂCHON DES FILLES est la première Consoeurie Gourmande
En 2005, création du Mâchon des Filles association exclusivement Féminine qui défend le MÂCHON,.
le Casse-croûte matinal et typiquement lyonnais.
Des Lyonnaises de tous horizons se réunissent à partir de 9h00 du matin pour faire honneur à la Cuisine des bouchons et à la tradition des Mères Lyonnaise.
Les femmes profitent à nouveau des joies du mâchon.
Le Mâchon est un Etat d'Esprit..
En attendant vous pouvez les contacter à cette adresse mail : machondesfilles@yahoo.fr site web ::::::::::::::::::::
à partir de 6 personnes, sur réservation la veille
arrivée 9h 30 , départ 11 h venez mâchonner avec vos amis ou vos
clients, ils garderont un souvenir particulier de Lyon.
Menu identique pour tous les convives à choisir dans le menu
Lyonnais et à indiquer lors de la réservation
prix par personne 24 euros hors boissons
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COMMENTAIRES SUR LES BOUCHONS ET RECETTES
pour toute remarque envoyer un courriel au site
contact@cuisine-des-gones.com
Petit problème sur les sites sur le poulet Célestine:
En 1847,? Célestine Blanchard ouvre son restaurant place du Maréchal Lyautey et sert son fameux ''poulet Célestine''.
En 1860,? Rousselot, chef saucier Il imagina en son honneur la recette qui porte son nom.
Merci d'avance à celui ou celle qui me donnera une réponse!!!!!
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Article: Source, http://lyonpeople.com/presse/p2grison.html De notre correspondant François Pill 14 juin 2004
Grison fait exploser les bouchons
Rien ne va plus entre Pierre Grison et certains propriétaires de bouchons.
En effet, le président de l’association de défense des Bouchons Lyonnais vient de radier deux établissements sous couvert de motifs plutôt douteux…
Tout commence le 6 mai dernier quand Gilles Maysonnave apprend le retrait de sa mention
« Authentiques Bouchons Lyonnais » pour son établissement le comptoir Brunet.
Cette décision émane de l’Association de Défense des Bouchons Lyonnais (ADBL) présidée par Pierre Grison et Louis Chabanel. Pour rappel, l’association créée en 1997 « protégeait les fameux bouchons contre les pales imitations » selon son fondateur.
Elle regroupait 21 restaurant labellisés devant se « conformer à la tradition de cuisine lyonnaise faite essentiellement de cochonailles et autres
« gognandises » carnées, arrosées de vins en pots, Beaujolais et Côtes du Rhône,
le tout servi dans une ambiance conviviale et avec générosité » d’après l’ancien propriétaire du « Pasteur ».
Les motifs de cette radiation étaient soi-disant motivés par « la médiocrité des prestations servies…
de nombreuses plaintes reçues à l’Office du Tourisme de Lyon et par les remarques désobligeantes de clients mécontents ».
Surpris par ces commentaires, Gilles Maysonnave demande des précisions à Bernard Duspaquier, le président de l’Office de Tourisme.
Ce dernier, plutôt étonné, lui stipule qu’il n’a « jamais convoqué les deux co-présidents pour prendre une décision quelconque, ce qui aurait été tout à fait contraire au rôle de l’Office du Tourisme »
et que les nombreuses remontrances n’apparaissaient nullement dans la consultation des dossiers.
Suite à cette étrange décision et par solidarité avec Gilles, Jean-Louis Manoa (Le Mercière) et Yves Rivoiron (café des fédérations) décident de se retirer de l'association.
Pour le premier, « l’ADBL n’apparaît plus comme une garantie de qualité et d’objectivités…Elle fait preuve de népotisme et ces dirigeants apparaissent de moins en moins crédibles ».
Le second regrette « qu’aucune politique de concertation ou de défense des établissements ne soit menée » et juge les dirigeants actuels « partiaux et pas du tout représentatifs de la profession », leurs choix « relevant du fait du prince».
Quant à Gilles Maysonnave, il estime que « Grison et Chabanel sont jaloux du succès des restaurateurs.
Ils ne supportent pas qu’on fasse des affaires et qu’on représente la gastronomie lyonnaise à l’étranger lors de nos derniers voyages à Shanghai ou à Montréal.
« Ce n’est que de l’aigreur ! »
Lorsque nous avons contacté Pierre Grison, il a estimé « n’avoir aucun commentaire à faire ; l’affaire est classée, de toute façon ça ne rime strictement à rien ! »
Nous vous invitons donc à faire votre propre définition
des « Authentiques Bouchons Lyonnais »…
de Cuisine Des Gones .
Heureusement qu'il nous reste le bouchon chez Hugon qui on repris 2015 le label authentique bouchon lyonnais
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du journaliste disparu Bernard Frangin
Histoir de Marius Guillot du bistrot Au Mal Assis
Il serait indécent de quitter la rue Jean de Tournes sans évoquer l'ombre de Marius Guillot dont le bistrot Au Mal Assis fut à lui seul une légende.
Dans son Histoire des bistrots de Lyon, le journaliste disparu Bernard Frangin explique qu'une évidence s'impose : « Le premier bistrotier, ni dans le temps ni dans l'espace, mais dans le prestige, fut Marius Guillot,
le débonnaire dictateur du Mal Assis de la rue Jean-de-Tournes, l'étoile polaire vineuse de ce milieu de siècle »
(il parle du vingtième, bien entendu).
Portant de grosses lunettes d'écailles, les manches toujours retroussées quand il n'était pas en polo, Marius régnait tel un Jupiter sur un Olympe de marbre :
Frangin raconte qu'un jour, Yves Montand poussa la porte et demanda s'il pouvait manger. Il s'entendit répondre : «On ne sert que les amis ».
L'endroit était le temple de la charcuterie chaude. Au mur figuraient des cadres de tous genres.
Le plus original était sans doute une tranche de jambon millimétrique sous verre, que Me Floriot avait envoyé de Genève, tranche sous laquelle était écrit : « Tu es battu. J'en ai trouvé un qui coupe encore plus fin que toi! ».
Tous les artistes aux Célestins en tournée passaient par le Mal Assis.
Francis Blanche et Pierre Dac y répétèrent leur numéro de transmission burlesque, avant de l'enregistrer au Palais d'Hiver.
En 1934, Marcel Grancher, l'écrivain lyonnais, écrivit un roman sur ce bistrot aussi surréaliste que fou où se retrouvèrent,
de Jean Louis Barrault à Fernand Raynaud - adepte du Morgon de Marius, tous les artistes de passage.
La rue Jean de Tournes y devient la rue de la Teinturerie, Marius, Pétrus. Etonnant roman.
C'est dans ce roman que Grancher laisse tomber cette phrase prémonitoire : « D'ici cinquante ans, Lyon sera une ville dans le genre de Bruges... »
La vitrine du Mal Assis était une immense volière où trônaient ce que le patron appelait « ses perchoirs à musique ».
On vous servait à boire, assis sur des tonneaux posés sur la tranche (d'où le nom du lieu).
Les notes de Marius étaient non détaillées et ne comportaient que deux lignes :
une pour le liquide, une seconde pour le solide; tradition de la maison.
Lorsqu'il vendit son local, sa serveuse devint cuisinière à Saint-Georges-de-Reneins.
Marius s'y rendait souvent. « Un samedi soir, écrit Bernard Frangin, rangea sa voiture sur le parking et en traversant la route, fut renversé par un chauffard qui tua ce jour-là une partie de l'âme du bistrot lyonnais. »
Source: http://lesruesdelyon.hautetfort.com/
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Date : 15 novembre 2011 00:18 Objet : label-arnaque ?
Dans la continuité du mail d'Arnaud Perrin,
je voudrais faire part de ma grande déception à avoir fréquenté "un authentique bistrot lyonnais", Le Mitonné. Voici un bel exemple de ce qui n'est plus un bouchon lyonnais...
Pourtant la plaque "authentique bouchon lyonnais" est toujours sur la devanture et il est présenté dans le Guide des Bouchons 2011-2012, qui se trouve en nombre dans le hall de mon hôtel.
Passons sur le fait que ce guide soit édité par les Editions des 3 Fleuves, propriété de M. Jean-Louis Manoa, lequel est (était?)
propriétaire d'un "authentique bouchon lyonnais", la Mercière, et visiblement un VIP rhodanien.
Un professionnel peut très bien être le garant d'une certaine éthique et faire preuve de sens critique
dans l'intérêt supérieur que pourrait constituer la sauvegarde d'un patrimoine collectif. Ce ne semble pas le cas ici.
Le Guide des Bouchons semble en fait un outil de promotion commerciale, habilement "customisé façon guide indépendant".
A croire que ce sont les restaurateurs eux-mêmes qui ont goûté leur cuisine et fait les textes de présentation. A moins que le tout date de 1997 et que personne n'y soit retourné depuis.
Pour le Mitonné en tout cas, rien ne colle : ni le descriptif du lieu, ni les plats, ni les prix.
Attention : j'ai quand même bien mangé, mais de passage à Lyon pour une courte durée, je suis très déçu de ne pas avoir goûté la cuisine des gônes.
En tant que professionnel du tourisme, il y'a pire pour moi que la non satisfaction de mon désir, c'est la vaste tromperie que constitue le label "authentique bistrot lyonnais".
Un label est un signe que l'on adresse au consommateur pour lui dire "ici vous ne serez pas déçu, nous garantissons que vous trouverez ce que vous cherchez".
Cela implique une démarche qualité et une évaluation périodique.
Tout le contraire d'un label qui n'a pas été suivi depuis 14 ans si j'en crois les commentaires présents sur le site !
Dans ce cas, il faut absolument non seulement cesser de faire mention de ce label (et faire disparaître le logo qui orne ce site...),
mais il faut mettre très clairement en garde le consommateur sur l'interprétation d'un signe qui n'est plus garanti.
Je peux toujours souhaite comme Arnaud Perrin que ce mail serve à quelque chose et vous remercier de l'avoir lu jusqu'au bout.
Christophe Lambert
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répondre à Arnaud
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sur certains Bouchons
Bonjour,
Lyonnais d'origine et grand amateur de cuisine lyonnaise authentique, j'étais très heureux en 1997 de la mise en place de votre concept de
labellisation des bouchons lyonnais autour d'une approche simple mais traditionnelle du métier.
Déjeunant et dinant souvent dans des "authentiques" bouchons en compagnie de
clients, c'est avec regret, parfois même avec horreur, que je vois l'évolution actuelle de nombre d'entre eux. Bien sur, depuis l'origine, certains ont passé la main, d'autres nous ont quitté.
Mais que dire de cette évolution catastrophique qui fait que, même lorsque vous réservez, si vous n'êtes pas un habitué connu, vous soyez placé presque
dans les cuisines, ou contre la porte des toilettes ( Le Garet, A ma vigne). Que dire de cet accueil froid et anonyme, parfois même purement mal gracieux
qui se généralise (La mère Jean, Le Garet, Le Musée). Oui, bien sur, les patrons de bouchons pouvaient être bourrus, mais derrière cette rudesse il y
avait souvent une vraie générosité... que l'on a du mal à percevoir aujourd'hui.
Que dire d'une façon générale des portions de plus en plus maigres, des
garnitures sans générosité (par exemple un petit bol d'épinards sans crème, sans jus, sans rien, accompagnant une entrecôte à plus de 20 € au Garet !).
Comment expliquer que l'andouillette, plat convivial au possible, soit le plus souvent servi tronçonnée ? Sans doute pour mieux dissimuler qu'il ne
s'agit que d'une demi andouillette... Surtout, d'où vient ce sentiment de sauces toutes faites, achetées chez
Metro; de plats "préparés" sans âme, sans racine, sans histoire ? Que dire encore des seaux plastiques remplis d'aliments peu ragoûtants vus
près des toilettes du Café des Deux Places ? On est très loin d'une cuisine du marché !
Comment expliquer cette dégradation de la qualité alors que dans le même
temps, les prix s'envolent ? Je peux comprendre que les coûts de main d'oeuvre, la hausse des loyers et les coûts d'acquisitions très élevés nécessaires au rachat d'un bouchon
authentique fassent monter le prix de nos assiettes mais on a parfois l'impression de payer un repas de truffe et de caviar alors que l'on a seulement mangé un saucisson cuit ou une andouillette...
Mes grandes déceptions récentes sont Le Garet, La Mère Jean, Les deux Places. Ce sont devenus des attrapes couillons. Je suis ressorti du Musée avant même de passer à table tant l'accueil était
épouvantable. Chez Brunet, le chef passe plus de temps à serrer des mains qu'a surveiller ses arpètes. J'ai payé 70 euros pour deux steaks frites chez A ma vigne, lesquels steaks
frites étaient bons mais pas meilleurs que bien d'autres ! Le Mercière est une usine.... Daniel et Denise devient un restaurant d'inspiration lyonnaise mais
gastronomisant (remarquable par ailleurs) mais qui s'éloigne progressivement de l'esprit bouchon.
Le Jura, Les Trois Maries, Hugon, Le Vivarais semblent encore proposer une certaine authenticité et non le réchauffage de plats industriels.
Mention spéciale au Morgon avec sa cuisine simple mais fraîche, ses entrées remarquables et son tablier de sapeur fondant, le tout pour un prix qui garde l'esprit bouchon.
Voilà. C'est un peu long mais la longueur de mon texte est à la mesure de ma déception. La plupart de mes clients lyonnais préfèrent aujourd'hui être invité dans
des brasseries type de Bocuse ou Lacombe, ou même de petits restaurants de quartier.
Je ne suis pas certain que ce cri du coeur serve à quelque chose, mais
sait-on jamais ? Lyon a besoin de retrouver la typicité, la simplicité et la générosité de ses bouchons d'antan.
Quelques saladiers en entrée, deux plats au choix, deux desserts maison. Le tout fait simplement mais avec de vrais produits frais et un peu de générosité.