ont depuis longtemps féminisé une profession réputée sexiste
Les établissements étaient très sobres
Le répertoire culinaire des Mères était limité,et à des prix abordables, mais réalisé à la perfection et la carte ne changeait sensiblement pas
C’est à ces « Mères », disparues récemment,que Lyon doit sa réputation.
Ce sont elles qui les premières ont proposé une cuisine élaborée au
public, et ont formé les chefs d’aujourd’hui.
les Mères lyonnaises sont à l'origine de la réputation gastronomique de Lyon.
D'une façon générale toutes ces légendaires cuisinières sont d'origine modeste, mais formées à l'école de la société bourgeoise.
Elles font leur apprentissage très jeune dans des conditions très dures.
Leur histoire se mêlant à celle de la ville, a donné un joyeux mélange entre cuisine bourgeoise et populaire.
Quelques Mères célèbres :
la Mère Guy. la Mère Brazier. la Mère Bizolon. la Mère Cèlestine. la Mère Jean. La Mère Blanc. la Mère Vittet. La Mère Fillioux. la Mère Brigousse.
la Mère Pompom. la Mère Léa.  la Mère Bourgeois. Fernande Gache. la grande Marcelle. la Mère Biol. la Mère Bigot. Tante Paulette. Tante Alice.
la Mère Guy.
La première mention d'une Mère date de 1759 avec la « Mère Guy »,
Cette bâtisse construite à la fin du 18ème siècle était la propriété d'Anselme-Benoit Regnard,puis de Theodore de Fabry. les époux Guy aprés
avoir loué la maison quelque temps, achètent la propriété ou ils tiennent un resaurant-traiteur qui porte leur nom.
Située près du confluent du Rhône et de la Saône, 35 quai Jean-Jacques Rousseau à La Mulatière,
l'enseigne de "La Mère Guy" est la plus vénérable de l'agglomération lyonnaise,
car c'est la seule qui subsiste des premiers restaurants de la fin du XVIIIe siècle !
L'histoire de ce restaurant a débuté en 1759,
quand une dame Guy (sans autre précision)humble femme d'un marinier du Rhône créa à cet endroit une guinguette avant de s'éteindre en 1801.
C'était sur les bords du Rhône, alors que c'est la Saône qui coule aujourd'hui devant l'établissement !
Une telle mutation fluviale s'expliquant par le fait qu'à l'époque l'ingénieur Perrache n'avait pas encore commencé les travaux gigantesques
qui devaient repousser le fameux confluent du quartier d'Ainey jusqu'à la Mulatière !
une guinguette des bords du Rhône dont la spécialité est une matelote d’anguilles.
La belle réputation du restaurant date de 1870.
Un siècle plus tard,sa petite-fille surnommée
« la Génie », est identifiée comme la « Mère Guy ».
Le tandem qu'elle forme avec sa sœur,Mme Maréchal assumaient alors l'héritage de leur grand-mère.
Elle reprennent les recettes de l'aïeule et la fameuse matelote d’anguilles.
elle servait des spécialités réputées :
le gratin aux queues d'écrevisses (popularisé de nos jours par Fernand Point),la poularde villageoise, les brochetons éclusière,
la truite farcie, les poires Jeannine et les pêches Belles Rives : LE restaurant La Mère Guy gardera ses 3 étoiles au Guide Michelin pendant 4 années de 1936 à 1939.
sa réputation était telle qu'elle reçut à déjeuner l'Impératrice Eugénie qui se rendait pour son séjour thermal annuel à Aix-les-Bains.
son dernier chef, en 1991, est Roger Douillé, parti s’installer rue Thomassin, au « Rive droite ».
La mère Guy rayonne pendant 50 ans...puis s'éteient,frappée par la crise,en 1995.Personne pour reprendre le restaurant
L’établissement, tombe à l’abandon,il est vendu aux enchères en 1996. À la même époque
=============== la Mère Brigousse
Elle obtient un certain succès dans le quartier des Charpennes de 1830 à 1850 Elle devient célèbre avec sa façon de préparer le brochet.
Et ses « tétons de Vénus »,
de grosses quenelles en forme de sein, met préféré des jeunes gens venus enterrer leur vie de garçon.
=============== la Mère Célestine
En 1860, Rousselot, chef saucier au Restaurant du Cercle, rue de Bourbon à Lyon
Rousselot, chef saucier amoureux de sa patronne, une jeune veuve du nom de Célestine Blanchard, une célèbre Mère lyonnaise, il inventa et lui dédia une recette le ''poulet célestine''
devenue une spécialité toujours inscrite sur les menus lyonnais :
Le poulet Célestine est un poulet sauté avec des tomates et des champignons, au cognac et au vin blanc, et assaisonné d’ail et de persil.
P.S. Jérôme et Célestine Rousselot-Blanchard étaient les arrières grands-parents de Paul Bocuse (Source: Paul Bocuse - le chef).
=============== Clotilde Bizolon Née le 20 janvier 1871 .Décède le 3 mars 1940
“La maman des Poilus”
née Marie-Josèphe-Clotilde Thévenet,
veuve de Joseph Bizolon né le 1 Mars 1861 aux Avenières ,
Née d’un père sabotier Marie Jules Thévenet,et de Marie Jeanne Nicod sa mère,
elle épouse le cordonnier Bizolon Mariage le 23 Août 1890 à lyon 2ème, elle à un fils Georges
La famille vient s’installer à Lyon, dans le quartier de Perrache, où le cordonnier ouvre sa boutique.
Dès le début de la Grande Guerre, le fils Bizolon est mobilisé et envoyé au Front au 21e Bataillon de Chasseurs à Pied.
Dite la Mère Bizolon,(Née à Coligny, Ain, le 20 janvier 1871) est un exemple à la limite de ces cuisinières.
En 1914, elle installe un étal dans la gare de Perrache et y sert des repas gratuits aux permissionnaires de passage,
son fils naît le 25 Août 1891 mort au front le 18/03/1915. C’est le “Déjeuner du soldat”.
Elle renouvellera l’expérience en 1939, avec l’aide de la mairie et des Lyonnais mais sera agressée au 5 rue Henri IV le 29 février ,
et meurt le 3 mars 1940 à l'Hôtel-Dieu. Inhumée Au nouveau cimetière de la Guillotière .
Édouard Herriot, maire de Lyon, l’a décorée de la Légion d’Honneur pour services rendus à la nation, en 1925.
La rue portant son nom donne sur les quais de Saône, à proximité de Bellecour..
=============== la Mère Brazier.
Eugénie Brazier surnommée la Mère Brazier. Née le 12 juin 1895 à 9 h du soir à(la Tranclière) Dompierre sur-Veyle (Ain)
de Pierre Brazier naissance le 28/03/1868 et de Claudine-Maria,née Lacroix naissance le 18/02/1871 . Mariage 18/03/1893.
Ses parents vivaient à Dompierre cultivateur dans l'Ain, avant de s'installer à Certines. Fille de paysans de la Bresse,
ayant perdu sa Mère à 10 ans,elle est placée dans des fermes de la région où elle garde les vaches et les cochons.
Elle y apprend les bases de la cuisine du terroir bressan.
Enceinte à 19 ans d'un certain Pierre, homme marié habitant Dompierre-sur-Veyle elle encourt les foudres paternelles et doit partir,
16/10/1914 Naissance de son fils Julien Gaston ,sont fils Gaston sera mis en nourrice à Dompierre-sur-Veyle.
Elle débarque à Lyon en 1914 comme nourrice, vite devenue cuisinière dans la famille Millat fabricants de pates alimentaires usine à Villeurbanne cours Emile Zola.
Elle fit ses classes chez la Mère Fillioux,ou elle découvre la cuisine.
Elle remplace la Mère Fillioux, trop âgée derrière le piano
sans jamais toutefois se voir confier la découpe du poulet en salle :toujours un par table même si il n’y a qu’un seul convive !
Elle passe quelques années à la brasserie du Dragon ou elle se forge une solide réputation :
on la dit alors plus douée que la Fillioux elle-même.Cantonnée à la plonge,
Eugénie déménage récupère son fils et s'installe rue Royale
elle ouvre son premier restaurant le 19 avril 1921 à l'âge de 26 ans elle se lance à son compte et avec 12 000 francs de capital
Pour elle le Menu inaugurale, elle avait prévu écrevisses avec de la mayonnaise, le pigeon avec des petits pois, et une brioche aux pommes flambée au rhum.
Le menu était une valeur de cinq francs. Ce fut un succès instantané.
Elle y fait 15 couverts par soir, puis le bouche à oreille aidant,sa table devint la plus courue de Lyon.
Il devient la cantine d’Edouard Herriot.
Elle ouvre une deuxième salle,puis deux petits salons au premier étage.
Quenelle au gratin, langouste belle aurore,volaille demi-deuil, fonds d’artichaux au foie gras et galettes bressanne
construisent son succès.
Pour beaucoup de ces recettes (sybaritiques ) Qui a pour but la recherche d'un plaisir raffiné.
sont totalement impraticable pour le chef à la maison moderne.
Qui d'autre que le plus riche des gourmands, pourrait avoir l'espace de la cuisine
et les moyens de tenter le Poulet au Sang, un poulet mijoté dans son propre sang chaud,
ou le poulet farci avec la cervele de veau
la Mère Brazier avait aussi une chose pour les pieds-bouillir les sabots des moutons avec des tomates et de l'ail
pour les pieds-paquets Marseillais et têtes d'animaux entiers,
que celle d'un marcassin hérissée (farcies avec de la viande de veau et le cou de porc) ou un jeune veau
("être sûr il est frais, parce que tous les abats peut rapidement sentir mauvais »)
ou minuscules,cailles croquants servi de bec sur sommet de" nids "faites de pommes de terre croustillantes.
Elle devint vite l'emblème de Lyon, le maire lui-même "Edouard Herriot" dit d'elle: "elle fait plus que moi pour la renommée de la ville".
En 1929 elle ouvre un second restaurant,au col de la Luère. Trois ans plus tard,elle reçoit 2 étoiles dans le Michelin
Elle a eu comme apprenti un certain Paul Bocuse. chef lyonnais de renommée mondiale.
Elle est la 1ère femme à obtenir 3 étoiles au Guide Michelin en 1933 pour son restaurant ouvert rue Royale.
Elle arrête les affaires en 1968
Jacotte Brazier.Naissance le 23 novembre 1943
Fille de Carmen Pagny, et de Julien Gaston Léon Brazier son père. Gaston meurt le 13/03/1974,à Strasbourg
En 1971 Jacotte Brazier, fille de Gaston Brazier et petite fille d'Eugénie, intègre le restaurant de la rue Royale
dont elle prend la direction en 1974 à la mort de son Père diplômée d’une école hôtelière, et assure pendant trente ans l'héritage de sa grand mère et de son père.
Décès d'Eugénie Brazier.
Elle meurt à Ste Foy les Lyon le 2 mars 1977 âgée de 82 ans. Inhumé au Mas-Rillier (Ain).
Mère et fils sont enterrés au cimetière du Mas Rillier dans l'Ain
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la Mère Jean.
le petit restaurant de la Mère Jean 5 rue des marronniers Lyon (2e). Il a été fondé en 1923 par( de son vrai nom Françoise Donnet),
veillant sur ses volumineuses marmites où cuisaient en permanence petit salé et saucissons, à côté du fait-tout aux tripes et de la poële aux andouillettes.
Un établissement qui a notamment obtenu ses lettres de noblesse en devenant l’une des cantines préférées des journalistes du Progrès
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la Mère Biol
(à Lyon de 1960 à 1984) En 1960 Alice Biol a succédé à la Mère Jean.
le petit restaurant de la Mère Jean 5 rue des marronniers Lyon (2e).
Il a été fondé en 1923 par( de son vrai nom Françoise Donnet),
La mère Biol etait l'une des grandes vedettes de l'époque avec tout les journalistes du progrès
la mère biol
rappelait que son bugey natal avait inventé le poulet à la crème,le gratin queues d'écrevisses et la truite fumée.
Elle s’est arrêtée de travailler à plus de 80 ans.
Lauréats du Prix de Gnafron
1976. Alice Biol. « Chez la Mère Jean », 5, rue des Marronniers, Lyon 2e.
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La Mère Blanc.
Naissance 14 avril 1883 àPolliat, Ain Décès 23 décembre 1949 (à 66 ans)Vonnas, Ain
En 1872, Jean Louis Blanc, l'arrière-grand-père de Georges Blanc s’installe comme cafetier limonadier
et marchand de charbon sur la place du marché du petit village de Vonnas
En 1902, Adolphe, le fils, épouse Élisa Gervais née en 1883 et succède à ses parents.
Élisa Blanc surnommée « la Mère Blanc »
En 1929, le Guide Michelin décerne une étoile à Élisa Blanc.
En 1931, sa seconde étoile au Guide Michelin.
la Mère Blanc meilleure cuisinière du monde selon Curnonski en 1933).
Elle cuisine les produits simples,frais et de grande qualité exemple sa côte de veau à l'oseille, Poulet de Bresse aux morilles.
Décède à son domicile à Vonnas en 1949 âgée de 66 ans.
En 1934, Jean Victor Blanc surnommé Jean (1906-1977), fils aîné de la Mère Blanc, épouse Paule Tisserand surnommée Paulette (née en 1910),
la fille du boulanger-pâtissier de la place Ferdinand de Vonnas.
qui reprennent le relais dans le restaurant de Vonnas,
Paulette Blanc, aidée par sa belle-mère Élisa, prend la suite et conserve les mêmes spécialités
traditionnelles et toute la prestigieuse notoriété de l'auberge Blanc
ils gardent les 2 étoiles.
Cuisses de grenouilles, escargots, écrevisses, volailles de Bresse (poulets, chapons, poulardes, coqs, pigeons, canards…. crêpes vonnassiennes.
Le fils cadet d’Elisa, Paul installé à Thoissey en 1932 (Au Chapon fin), obtient 2 étoiles en 1936 qu’il gardera jusqu’à sa disparition en 1983.
Georges Blanc, né le 2 janvier 1943 à Bourg-en-Bresse dans l'Ain
Il est issu d’une famille de cuisinières bressanes avec sa grand-mère Elisa surnommée la Mère Blanc, et sa mère Paulette Blanc.
A voir http://www.georgesblanc.com/maj/images/pdf/museographie.pdf
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la Mère Vittet.
Native de Montalieu en Isère le 7 mai 1905 d'une famille de sept enfants. Alice Jeanne Rigot.
"la petite Alice" a une grand-Mère qui tient une buvette a Lyon.
A 13 ans, elle arrive à Lyon, à la fin de la Grande Guerre et travaille
Vendeuse aux Etablissements Reynier chez un marchand d'oeufs, beurre et fromages.
Dans cet établissement, elle rencontre Henri Vittet qui travaille comme coursier.
En 1926, ils se marient, et en 1928, ils s'installent comme fromagers aux Halles des Cordeliers à Lyon.
place à part chez les Mères. Elle n’est pas cuisinière,mais règne en patronne sur son établissement de Perrache,
comme en témoigne son ancien chef de cuisine, Jean Poitoux : « elle était très autoritaire, mais elle avait un cœur d’or.
Son restaurant était l’un des plus courus de la ville dans les années 70 et 80, et elle a beaucoup œuvré pour la cuisine lyonnaise ».
En 1945, c'est l'achat du Café du Marché, à deux pas des Halles où Alice cuisine la cochonnaille, les tripes, et les escargots, le tout arrosé de vins de la région.
Au décès prématuré de son mari, elle fait tourner seule son café et élève son fils Jean. Elle décède à la fin des années 80.
=============== La Mère Fillioux.
( de 1865 à 1925)
(morte en 1925 à Lyon)
Françoise Benoite Fayolle de son vrai nom, jeune cuisinière elle est née à Auzelles dans le Puy de Dôme,le 2 Septembre 1865 . Rejoint la capitale des Gaules,
après un passage à Grenoble, pour faire bouillir la marmite d’un directeur de compagnie d’assurance, Gaston Eymard.
Elle y reste 10 ans,
les manches retroussées au milieu des ustensiles de cuivre, à régaler son maître et à se faire un bon carnet de recettes, avant de décider de s’installer à son compte.
Elle et son mari - qui lui offre le nom de Fillioux- achètent le bistrot du 73 rue Duquesne dans le 6ème arrondissement de Lyon.
dans lequel, toute sa vie, elle a servi un menu unique :
potage velouté aux truffes, quenelles au gratin au beurre d’écrevisse, culs d’artichauts au foie gras, volaille demi-deuil.
Elle en découpera parait-il 500 000 dans sa vie...
Rapidement le succès est au rendez-vous, basé sur la cuisine simple et la convivialité des filles de la maison et du vieux père Fillioux.
Parmi les éléments essentiels de son fonds de commerce : la quenelle et la volaille demi-deuil fit le renom de ce restaurant,
tant à Lyon qu'en France et à l'étranger. le 2 décembre 1965 : Inauguration d'une plaque à la mémoire de la Mère Fillioux, 73 rue Duquesne.
Françoise Fayolle ep. Fillioux dite La Mère Fillioux sa Tombe au Nouveau Cimetière de la Guillotière.
=============== la Mère Pompon.
L’Ardéchoise Marie-Louise Auteli elle à débuté à la plonge chez "La Mère Pompon" au 28 de la rue Chavanne,et finit par prendre la succession de la Mère Pompon,
qu’elle considère comme l’ « aristocratie de la cuisine »
et les clients passent du Canard à l’Orange, spécialité de la première, à la poularde demi-deuil et aux rognons de veau au Madère.
Elle a repris l'établissement à son compte, lui donna son nom et resta pendant plus de 42 ans régalant les palais d’Edouard Herriot, du Docteur Locard ou de Bernard Pivot.
=============== la "Tante Paulette"
(de 1950 à 1998)
installée 28 rue Chavanne 69001 Lyon, reine des cardons,
finit par prendre la succession de la Mère Pompon, qu’elle considère comme l’« aristocratie de la cuisine ».
C'est sous le nom de "Tante Paulette" que L’Ardéchoise Marie-Louise Auteli a donc fait sa longue carrière à Lyon
Paulette, qui est arrivée à Lyon à 17 ans, a fait ses classes dans les bistrots
où les lève-tôt maraîchers commençaient la journée avec un "quart" : 1/4 de café, le reste de rhum ou de marc.
De cette époque, elle a gardé des souvenirs émus et un franc parler.
elle était surtout réputée pour son poulet à l'ail,la poularde demi-deuil et aux rognons de veau au Madère.
Et les paupiettes de Madame Paulette !!!
N'allez surtout pas vous embêter à les faire vous-mêmes, les paupiettes.Les bouchers et charcutiers en font d'excellentes !
Les faire revenir à feu vif sur tous côtés dans un mélange beure,huile, assaisonné de romarin.
Retirer les paupiettes et déglacer au vin blanc.Remettre les paupiettes et couvrir avec un excellent fond de veau.
Assaisonner légèrement. Laisser mijoter une demi-heure à feu doux.
Retirer les paupiettes et les garder au chaud, sans dessécher.
Faire réduire après avoir ajouté du miel. Lier avec un bon morceau de beurre. Servir…
Elle prend les commandes pendant 42 ans aux fourneaux, régalant les palais d’Edouard Herriot, du Docteur Locard ou de Bernard Pivot.
décide un beau matin de mettre la clef sous la porte pour aller prendre du côté de Privas une retraite bien méritée.
A plus de quatre-vingt ans, cette ancienne lauréate du Prix Gnafron
décéde le 31 mars 1998 et dont la générosité la conduite pratiquement à la misère à la fin de sa vie.
« Marie Bourgeois », originaire de Villette sur Ain s’est installée avec son mari André. Grande rue de la côtière 01160 Priay Ain dans les années 20.
En 1923, La "Mère Bourgeois" est la première couronnée par le « club des Cent ».
Elle a obtenue le diplôme portant le n°1 qui est d’ailleurs encadré dans la première salle de restaurant.>
Juillet 1929 Diplôme du mérite agricole,
En 1927, le premier prix culinaire à Paris.
En 1933, c’est la consécration ! Michelin lui décerne trois étoiles, qu’elle conservera quatre années consécutives.
sa fille Thérèse qui la seconde depuis 1929 lui succède, elle restera aux fourneaux jusqu’en 1951.
Trois étoiles de 1933 à 1936 soit 4 années au plus haut niveau.
Après guerre les plus grands noms en ont fait leur lieu de prédilection.
Louis Barthon, ministre des affaires étrangères de l’époque aime à y déjeuner entre deux voyages diplomatiques.
L’Aga Khan venait régulièrement se délecter
le pâté chaud sauce au truffes , les haricots verts , la poularde aux morilles ,le turban de sole sauce carmélite , l’ile flottante aux pralines et les fameux petits choux au caramel blond .
La Mère Bourgeois recevait souvent à sa table Edouard Herriot grand habitué des lieux.
Le 5 Novembre 1944, c’est en tant que chef du gouvernement provisoire que le Général de Gaulle
vient à déjeuner chez la Mère Bourgeois, et en 1974, François Mitterrand, qui a même signé, comme plusieurs illustres personnes, le livre d’Or.
=============== Madame Andrée.
née le 01/07/ 1902 décès 23-08-1994
« C’est chez la Mère Brazier au col de la Luère que j’ai tout appris de mon métier »
disait volontiers Andrée Goiran, née Andrée, Louise, Eudoxie Goullioud. Date de naissance: 01-07-1902 à Tarare. Commune de décès: Sainte-Foy-lès-Lyon .
Comme son mentor en cuisine, elle collectionna les étoiles au Guide Michelin.
Deux pour chacun de ses établissements :
le Molière au 18, place du Maréchal Lyautey à Lyon et à
l’Hôtellerie de la Sauvagie à Tassin
===============
Madame Fernande Gache. de son vrai nom Demeure
née le 26/10/ 1930. décès 07/08/2020.
Fernande Gache fut une autre mère de la Croix-Rousse.
elle fut placée chez des lyonnais en 1945.
Dix ans plus tard, elle ouvrait son restaurant rue Leynaud.
Elle tenait un petit bistrotrestaurant de cinq tables, au 14,rue Leynaud,
sur les pentes de la Croix-Rousse à Lyon,elle ouvre à 25 ans son petit bistrotrestaurant.
De Octobre 1955 au 31 Août 1982.
Fernande Gache régala tout le quartier de la Croix-Rousse.
Sa poule au pot au riz était appréciée,et ses côtes de porc et son restaurant acquit une clientèle de fidèles.
Elle aussi raconte ses débuts,peu encourageants,
Quand ils disaient que chez moi, ils mangeaient comme chez leur mère, rien ne me faisait plus plaisir. »
« l’huile de coude », indispensable.
retirée en Savoie.
Elle s est éteinte hier.07/08/2020 Elle aurait eu 90 ans au mois d’octobre prochain
=============== la grande Marcelle. décède le(6 juin 2005) Ses cendres furent dispersées en Savoie
La "grande Marcelle" n’est plus…
Sa voix un peu voilée, son sourire et ses yeux amicaux.
L’art de faire une cuisine simple, à base de produits choisis avec soin.
C’était cela Marcelle Bramy, la "grande Marcelle" pour ses fidèles clients et amis.
Raymond Barre avait ses habitudes chez elle.
Minée par une longue et douloureuse maladie, l’une des dernières grandes héritières de la tradition lyonnaise vient de s’éteindre à Lyon où,
dans l’immédiat après-guerre elle avait ouvert son "Bouchon Chez Marcelle" au 71 cours Vitton dans le quartier des Brotteaux.
Elle avait tenu sa maison (saladiers lyonnais, foie de veau, andouillette, tripes, tablier de sapeur, flan au caramel,
tarte aux pommes) pendant plus d’un demi-siècle avant de passer la main.
Lauréats du Prix de Gnafron
1995. Marcelle Bramy, dite « La Grande Marcelle ». « Chez Marcelle », 71, cours Vitton, Lyon 6e.
=============== la Mère Léa.
Née le 19 août 1908 décès 1996
Léa Bidaut avait commencé sa carrière en 1927.
Née en Bourgogne au Creusot .Elle à travaillé chez la famille Schneider jusqu'à l’âge de18 ans.
A travaillé dans un grand restaurant avant de venir sur Lyon.
Son premier bistrot rue tupin anciennement Daniel et Denise.
se verra attribué une étoile pour sa fameuse choucroute au champagne
En juin 1943, elle avait acheté un petit bistrot de la place Antoine-Gourju.
En août 1944, les Allemands firent sauter le Pont Bonaparte, proche, et le plafond du bistrot n’y résista pas, ni la vaisselle.
Elle était connue pour son tablier de sapeur et son gratin de macaronis, son « canard au sang ».
La fameuse Léa qui se vante d'avoir appris à la mère Brazier le gratin de macaroni.
Elle obtient 1 étoile au Michelin
Sans oublier son fameux gigot d’agneau enduit pendant 24 heures d’un mélange de moutarde forte, de filets d’anchois écrasés, de sauge, basilic,
romarin et ail pilé, avant de rôtir au four avec adjonction progressive de champagne.
Léa, cessa d'exercer en 1981.
Lauréats du Prix de Gnafron
1965. Léa Bidaut. « La Voute – Chez Léa », 11, place Antonin-Gourju, Lyon 2e.
=============== Pierre Grison
est aujourd'hui le plus célèbre des chroniqueurs gastronomiques de la région. Journaliste,
Ecrivain, il est l'auteur de nombreux ouvrages gastronomiques.
Il évoque le souvenir de Léa Bidault, la Mère Léa qui tenait le restaurant «la Voûte», place Antonin Gourju à
Lyon vers le quai des Célestins et qui trimballait sa carriole sur le marché Saint-Antoine et où était inscrit sur un écriteau "Attention ! Faible femme mais forte en gueule".
Enfin parmi les souvenirs évoqués par le conférencier en 2003. il faut signaler celui de
=============== la "Tante Alice"
restaurant situé à l'angle des rues Auguste Comte et des Remparts d'Ainay.
des années 1970 jusqu'au début des années 2000, Tante Alice avait fait de ces lieux un incontournable de la belle cuisine lyonnaise.
Tante parmi les Mères, elle n'en était pas moins une spécialiste
de la volaille demi-deuil ou de la quenelle de brochet soufflée.
=============== La Mère Bigot.
(3 rue Chavanne)
On goûte Le brochet au gratin,ou au célèbres rognons de veau de l’étoilée la Mère Bigot.
===============
sans oublier à Condrieu
Paule Castaing
le 14 mars 1911-de CONDRIEU. décède le 09-08-2014 à l'âge de 103 ans
Paulette Castaing, la dernière -Mère Lyonnaise
née Paulette Penel est en effet née à Nîmes le 14 mars 1911.
Dès 1933, elle fait des saisons à Megève, puis, pendant la guerre, à Lyon, au restaurant Alaize, rue Royale,
dans cette même rue où Eugénie Brazier était déjà installée depuis 1921.
Paulette avait refusé un emploi chez la déjà étoilée « Mère Brazier » mais l'appelait « Mère » en signe de respect.
En 1946 , le couple Castaing achète à Condrieu une ancienne maison de pêcheurs avec jardins et terrasses :
ce sera le Beau Rivage. Le guide Michelin est séduit par la cuisine de cette Mère et lui attribue une première étoile en 1950,
avant de doubler la mise en 1963.
Les deux étoiles seront conservées jusqu’en 1988.
Elle s'était fait une spécialité des poissons d'eau douce,
avec les truites au bleu ou au Champagne et sa fameuse matelote d'anguilles, l'un de ses plats signature, faite à partir d'anguilles du Rhône achetées naturellement vivantes.
Elle était garnie de croûtons grillés et frottés à l'ail, d'écrevisses troussées et d' émincés de filets de sole - baptisés “goujons frits” - trempés dans une pâte à chou et frits.
en 2011 Paulette Castaing, dite Mamie Castaing, vient de fêter son centenaire, un anniversaire célébré comme il se doit entouré des plus grands noms de la cuisine!
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Marie Thérèse Mora.
naissance environ 1933. décès 19/07/2002
Marie-Thérèse Mora, plus connue sous le nom de Marie-Thé, qui officia dans cet établissement Gargagnole (anciennement « Le comptoir bressan »).
de 1966 à 2002 Gargagnole . 12 rue Ozanam 69001
En témoigne une plaque apposée par les Francs-Mâchons au mur du restaurant le 1er mai 2003.
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Plus encore que la cuisine lyonnaise, la cuisine beaujolaise est aussi une histoire de femmes et doit ses origines et sa renommée à de nombreuses mères :
la Rose à Juliénas.
dame du village emportée par les années, qui laisse derrière elle les valeurs et le goût de la tradition. le fameux coq au vin de Juliénas « mère Rose »
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la Benoîte à Villefranche-sur-Saône.
sont restaurant rue deschavanes.
Mathilde GEOFFROY (1901-1987)
reprend le restaurant « La Benoite » à Villefranche-sur-Saône.
Destruction du restaurant
sous Charles Germain Maire de Villefranche sur Saône 1958 à 1977
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la Louise Ruet à Saint-Lager.
Décès le 3 janvier 1997 à l'âge de 83 ans
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Chantal Chagny
La mère Chantal Chagny à l’Auberge du Cep à Fleurie.
à passé trois ans à l’école hôtelière de Grenoble, puis vécu cinq ans en Angleterre. En 1968, elle arrive à Fleurie pour acquérir le Cep. Elle fit l’ouverture au printemps 1969, avec un menu à 11 francs.
après avoir tenu pendant 44 ans la célèbre enseigne a passé la main
Une des rares femmes étoilées au guide Michelin Mais en 2012, à plus de 70 ans, elle décide de s’arrêter.
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(Sce Wikipedia),le Progres, (Sce Pierre Grison) et autres sources internet
Petit problème sur les sites sur le poulet Célestine:
En 1847,? Célestine Blanchard ouvre son restaurant place du Maréchal Lyautey et sert son fameux ''poulet Célestine''.
En 1860,? Rousselot, chef saucier Il imagina en son honneur la recette qui porte son nom.
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DE NOUVELLES MÈRES LYONNAISES
Des plats toujours incontournables dans les bouchons Lyonnais.
Et pourtant, la cuisine des « Mères » doit tout autant à la cochonnaille ouvrière qu’aux plats mijotés des maisons bourgeoises.
Arlette Hugon . Chez Hugon . 12 rue Pizay 69001
Brigitte Josserand . Le Jura . 25, rue Tupin 69002
Catherine Roux . Au Comptoir d'Alice . 42 rue Duguesclin 69006
Clotilde Martin-mathieu . Les Intimes . 139 rue Bugeaud, 69006
Florence Périer . Le Café du Peintre . 50 Boulevard des Brotteaux, 69006