est la viande la plus mangée en France ?
Il est vrai qu'elle existe sous tellement de formes et qu'elle peut se cuisiner
de tant de manières différentes, que nous pourrions facilement en manger tous les jours sans nous lasser.
La viande de porc est à la base de la charcuterie.
Selon l’adage bien connu de Brillat-Savarin,
« tout est bon dans le cochon »
Les rognons contiennent de l'acide urique.
Ils peuvent contenir de 3 à 5 % de lipides.
Ils sont riches en cholestérol, en fer, en vitamine B12.
La valeur énergétique du rognon est de :
Porc : 100 calories, 16.46 g protéines, 3.25 g de lipides.
A savoir !
Eviter de manger des rognons si l'on est soumis à un régime pauvre en cholestérol !
Il est préférable que les femmes enceintes n'en mangent pas à cause de leur forte teneur en vitamine A,
préjudiciable à l'enfant en gestation.
Paquets de Couennes.Oreilles. Pied de Porc.
L’oreille de cochon émincée est présente dans nombre de salades, notamment dans la cuisine Lyonnaise.
Après Cuisson Se mange chaud.Ou froid.
avec de la Moutarde ou une sauce Mayonnaise ou sauce Gribiche.
SAUCISSON A CUIRE,se nomme à Lyon CERVELAS LYONNAIS
le saucisson lyonnais ou cervelas cuit.
Il ne doit pas êtrepercé à la cuisson afin qu'il conserve tous ses sucs.
une fois cuit peut se manger froid
On trouve des cervelas natures, aux pistaches ou truffés fait avec du maigre et du gras de porc.
à ne pas confondre avec le Sabodet, saucisson à cuire aussi mais plus gros fait avec la tête de porc hachée Le sabodet est une spécialité de la région beaujolaise, un saucisson à cuire garni de couennes. C'est un saucisson rustique à saveur forte très apprécié des gourmets.
tout est bon dans le cochon
Tradition culinaire des canuts.
A la fin du XVIIIème siècle, Lyon est une ville ouvrière : celle des canuts.
Ces hommes qui travaillent plus de quinze heures par jour devant leurs métiers à tisser dans les immeubles du quartier de la Croix Rousse,
tout comme ceux qui parcourent la ville avec de lourds ballots de soie sur le dos ou encore ces garçons qui dès cinq heures du matin
nettoient les ateliers et entrepôts…vont donner naissance à une tradition culinaire, sinon gastronomique, parallèle et bien différente de celle des bourgeois.
Pour ces malheureux, dont les travaux de force creusent l’appétit,
il n’existe qu’un seul don du ciel : « le cochon dont tout se mange ».
Certes, filets et jambons vont aux riches, mais il reste les boyaux, les tripes, la tête, les oreilles, la couenne et autres abats
que l’on accommodera parfois d’une façon surprenante comme les pâtés de couenne accompagnés de haricots blancs et d’oignon…