je n'ai qu'un seul regret : ne pas avoir eu la chance de faire à manger à mes deux grands-mères
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Oullins, c'est pas bien loin.
Et c'est encore plus près quand on va chez les Frères Barbet.
C’est bien connu, chez les Frères Barbet “LE GRAS C’EST LA VIE !”.
Situé le long du canal de l’Yzeron, Boulevard Emile Zola,
ce bistrot de famille est une adresse incontournable pour les amateurs de bonne viande.
Vous y dégusterez une cuisine du terroir : salade de museau, andouillette, pavé de bœufs…
Julien et Claude.
Julien Barbet à de qui tenir puisque sa grand-mère paternelle était l'une des mères lyonnaises
et que sa grand-mère maternelle argentine cuisinait également.
Chez les Frères Barbet, la journée commence bien avec un machon (sur réservation),
avant de s'attaquer au plat du jour en fonction des saisons et du marché.
Végan et healthy passez votre chemin,
ici on mange de bonnes viandes cuisinées généreusement,
tous les morceaux du cochon, du gibier à l'automne, des plats mijotés avec amour.
Saucisses fumées maison, brochettes et grillades d'exception,
carte des vins et des bières. A taaaaable !
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« Mes premiers souvenirs d’enfance sont des odeurs de plats, affirme Claude Barbet.
L’odeur des barbecues argentins », lors des vacances en famille.
Il est attablé aux Frères Barbet , à Oullins, avec Julien, son frère,
tandis que le poulpe mijote en cuisine pour le lendemain midi.
Ici, c’est Julien qui s’occupe de la cuisine, mais une même ambiance se dégage des deux restaurants :
un bric-à-brac d’objets les décore.
Les cochons sont omniprésents.
Çà et là, des références aux origines argentines maternelles des frères peuvent être repérées.
Le lieu est chaleureux : « Chacun doit se sentir à l’aise, qu’il soit SDF ou jeune cadre dynamique ».
Les Barbet ont été éduqués très jeunes à l’hospitalité.
Une de leurs arrière-grands-mères paternelles, d’origine italo-grecque, était restauratrice.
Ma grand-mère paternelle « Lulu », Lucienne Barbet était une des Mères lyonnaises.
Avec mon grand-père Marius, ils ont tenu « Chez Barbet » de 1937 à 1975 avec son restaurant rue Pizay,
remplacé aujourd’hui par Chez Hugon.
« Notre grand-mère a posé dans Lui , s’exclament les deux frères, goguenards.
Bocuse avait réuni ce jour-là tous les cuisiniers lyonnais pour une photographie ! »
« Je me rappelle des repas de chasse chez notre grand-père dans les Dombes.
C’était dur de finir l’assiette ! », se souvient Claude Barbet.
C’est cette générosité que l’on retrouve aujourd’hui dans les plats des deux frères.
Si la restauration a « sauté une génération »,
cela n’a pas empêché leurs parents d’organiser de gigantesques repas chez eux, dans le 9e arrondissement de Lyon :
« Tout le monde venait manger chez les Barbet, se souviennent-ils.
Nous avons hérité de cette culture du “bien manger”. »
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Pour Claude Barbet, la restauration a été une vocation.
Après une formation à l’institut Vatel, il travaille notamment à Mac Donald’s pendant huit ans.
« J’étais directeur du restaurant de Gerland pour son ouverture en 1997 ! Ce système m’a beaucoup appris.
J’ai dû gérer des équipes de soixante-dix personnes ! »
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Aujourd’hui, « on fait une cuisine de mémé qui demande du temps, revendique Julien Barbet.
Nos plats sont mijotés. »
« Je ne savais même pas faire cuire des pâtes »
C’est sur le tard qu’il a rejoint son frère :
« J’ai commencé dans le textile. À l’époque, je ne savais même pas faire cuire des pâtes !
Puis j’ai fait la plonge dans le premier restaurant de Claude, le Béranger , dans le 6e arrondissement de Lyon.
« Une fois que le Café de la Gare a été créé, le challenge était de continuer en étant seul en cuisine. »
Le Café de la Gare , à Brignais, puis les Frères Barbet , créé à Oullins quelques années plus tard,
se font leur clientèle. Lorsqu’en 2016, le restaurant de Brignais est touché par un incendie,
Claude Barbet décide de rester sur place en installant des containers.
Aujourd’hui, les deux frères sont ouverts à toute opportunité de nouveau restaurant… sans aller trop loin.
Complices, ils plaisantent :
« On aurait bien racheté l’auberge de Bocuse à Collonges-au-Mont-d’Or ou la Brasserie Georges,
mais ils n’ont pas voulu… »
Source: Lyon Mag - le Progres - https://www.oullins.fr
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Maison Barbet
6 avenue du Général Brosset - 04 72 04 32 10 - Lieu dit Les 7 Chemins – Vourles (69390)
58 boulevard Émile-Zola - 04 78 51 33 92.- Oullins.
