Paul BOCUSE
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CUISINE LYON
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COMMUNIQUE
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DE PRESSE
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il est parti rejoindre la mère Brazier, sa mère spirituelle en cuisine !!
Paul Bocuse est né le jeudi 11 février 1926 à Collonges-au-Mont-d'Or, dans le Rhône
Lyon : Paul Bocuse est décédé ce samedi 20 janvier 2018 à 9 heures du matin
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Georges, le père de Paul Bocuse, a fait son apprentissage dès l’âge de 12 ans.
Il est passé par Lyon, Versailles, Monte Carlo, Evian et revient à Lyon en 1925
où, faute de pouvoir reprendre l’affaire familiale qui a été vendue,
se met à la tête de celle de ses beaux-parents, à quelques centaines de mètres,
l’Hôtel du Pont. En 1937, il en devient même propriétaire.
L'Auberge du Pont de Collonges
s'appelait autrefois
l'Hôtel du Pont.
La maison familiale, où le chef est né, appartenait à l'époque Ã
François et Françoise Roulier, les beaux-parents de Georges Bocuse,
le père de celui qui deviendra «Monsieur Paul». En 1956, à 30 ans,
le jeune chef vient seconder son paternel, après son apprentissage chez la mère Brazier et quelques expériences dans des cuisines parisiennes.
Il propose une cuisine élaborée à partir des ressources du terroir.
Deux ans plus tard, il décroche son premier macaron au Guide Michelin ; le second suivra en 1962.
La consécration arrive en 1965, lorsque Paul Bocuse rejoint le cercle prestigieux des «trois étoiles»,
étoiles que L'Auberge du Pont de Collonges n'a jamais perdues (en 2015,
l'établissement célébrait ses «50 ans de trois étoiles»).
Un grand homme de la cuisine vient de s'éteindre. À 91 ans, « Monsieur Paul » a tiré sa révérence. ? ?
Trois étoiles au guide Michelin depuis 1965, meilleur ouvrier de France millésime 1961,
fondateur des Bocuse d'or en 1987...,
Paul Bocuse était le symbole de la gastronomie française.
Il obtient même le titre de "Pape de la gastronomie" en 1989 puis de "Chef du siècle" en 2011.
Monsieur Paul nous a quitté.
La cuisine est en deuil aujourd’hui après le décès de Paul Bocuse.
Une reconnaissance et un respect unanime pour tout ce qu’il a apporté à ce sublime métier de cuisinier.
Il a fait en sorte que la cuisine soit partie intégrante de la culture française et de sa
reconnaissance dans le monde entier.
Avec Monsieur Paul, le cuisinier est sorti de sa cuisine et a fait partager sa passion
et ses visions sur l’évolution de notre métier.
Pour lui, le produit est la star dans l’assiette.
La principale qualité de la cuisine c’est tout simplement le goût.
Toutes les réactions que ce départ provoque sont empreintes de l’émotion liée à sa simplicité,
à sa convivialité et au respect pour quelqu’un qui marquera son siècle en matière de gastronomie.
Ambassadeur emblématique, empreint de la nécessité de formation et très attaché à la transmission des savoirs,
il sera, pour des décennies encore, la référence pour de nouvelles générations de cuisiniers.
Merci Monsieur Paul
Article: Francis Attrazic
Paul Bocuse nous a quitté ce jour à l’âge de 91 ans. Né à Collonges au Mont d’Or (69),
commune où il tenait son restaurant depuis 1965, il était l’un des plus grands chefs français.
Désigné cuisinier du siècle et pape de la gastronomie par Gault et Millau en 1989,
il était connu dans le monde entier comme l’un des maîtres de la cuisine traditionnelle.
Il détenait 3 macarons au célèbre guide Michelin depuis plus de 50 ans. Un record.
Un monstre de la gastronomie française est décédé ce 20 janvier a 10 heures.Â
Paul Bocuse, qui souffrait de la maladie de Parkinson depuis plusieurs années, est mort à l'âge de 91 ans.
Polygame assumé, le chef partageait la vie de trois femmes en même temps,
deux d'entre elles lui ont donné des enfants.
Retour sur un mode de vie très particulier.
Son premier amour est Raymonde qu'il épouse en 1946.
Les deux tourtereaux se sont rencontrés avant la guerre, et Raymonde n'avait que 16 ans.
Un an après leur mariage, 1947 nait leur fille, Françoise .
C'est Raymonde qui tient toute l'année le restaurant de Collonges-au-Mont-d'Or.
Vient ensuite Raymone , qui était directrice d'une clinique, et qui lui a donné un fils, Jérôme né en 1969.
Il le reconnaît officiellement à l’âge de 18 ans.
Enfin, la numéro trois s'appelle Patricia , rencontrée en 1971,
et qui n'a eu de cesse de s'occuper de la marque et de l'image Paul Bocuse.
Dans une interview accordée à  Libération en 2006, Paul Bocuse riait de cette situation si particulière :
"J'ai trois étoiles.
J'ai eu trois pontages.
Et j'ai toujours trois femmes.
Si je calcule le nombre d'années où j'ai été fidèle aux trois femmes qui ont compté dans ma vie,
j'arrive à 135 ans de vie commune."
En 2005, il déclarait au Daily Telegraph :"
J'adore les femmes et nous vivons trop longtemps de nos jours pour passer une vie entière avec une seule."
"De ma vie je ne regrette rien, sauf peut-être la peine que j'ai pu faire aux femmes de ma vie.
J'espère qu'elles me pardonneront."
" Même s'il concédait :" Ce n'est pas l'idée qu'a tout un chacun de la vie conjugale, mais tout le monde s'entend. (...)
C'est une vision un peu machiste, (...) mais je suis un homme de mon temps et pense que quoi qu'elle disent,
"les femmes aiment les hommes machistes.
Bocuse plaisait beaucoup à la gent féminine"
Dans une interview accordée à  L'Express en février 2016,Â
Jean-François Mesplède, ex-directeur du Guide Michelin se confiait sur la vie amoureuse de Paul Bocuse.
Il expliquait : "Bocuse plaisait beaucoup à la gent féminine, comme le montre cette anecdote.
Dans les années 1970, il a lancé à une célèbre critique gastronomique américaine:
"Le jour où tu me mets sur la couverture, je te mets dessous."
Quelque temps plus tard, il faisait la Une du journal.
Et, comme Bocuse est un homme d'honneur, il a tenu ses engagements !"
Farceur et friand de bons mots, Paul Bocuse, "empereur" de la cuisine française, mort à l'âge de 91 ans,
avait le sens de la réplique et parfois la dent dure.
Voici un florilège de ses petites phrases:
"La vie est une farce, je l'ai compris à 19 ans, pendant la guerre.
Lorsque mes copains tombent à côté de moi, je me demande 'Pourquoi pas moi?' La chance, la santé,
le travail et une dérision profonde deviennent mes maîtres mots".
"La vie peut s'arrêter à chaque seconde.
Alors il faut travailler comme si on allait mourir à 100 ans et vivre comme si on devait mourir demain".
"Je tiens à rester classique, cette cuisine a des amateurs (...) si un jour le restaurant est vide,
je me poserai des questions, mais ce n'est pas le cas".
"Vous avez fait de piètres études?", lui demande un animateur.
"
Oui mais j'ai mes deux bacs: le bac d'eau froide et le bac d'eau chaude", répond-il.
Son coq tatoué sur le bras? "C'est mon copain! Lorsque quelqu'un m'enquiquine,
je lui parle à voix basse.
Cela me calme et surtout déstabilise l'adversaire".
"La véritable cuisine sera toujours celle du terroir.
En France le beurre, la crème et le vin en constitueront toujours les bases".
"Pour moi, la bonne cuisine, c'est quand on soulève le couvercle, que ça fume, que ça sent bon et qu'on peut se resservir".
"Président, il faut casser la croûte" (en servant à Valéry Giscard d'Estaing sa fameuse soupe de truffes recouverte d'une coque feuilletée)
"La cuisine c'est la paix dans le monde."
"C'est vrai, il faut être un peu cabot."
Je fais un métier où l'on donne deux représentations par jour, et certains soirs, où on préférerait être dans son lit,
il faut y aller quand même et avec le sourire.
"Aujourd'hui, être seul et le soir, observer les canards avec mes chiens, puis dormir dans la chambre même qui m'a vu naître suffit à mon bonheur."
Notre respect éternel Mr Paul.....
La cérémonie, célébrée par le cardinal Barbarin,
a débuté par deux hommages des «grands amis» du chef.
D'abord Pierre Troisgros, ami de toujours avec qui Paul Bocuse a fait les 400 coups,
puis Marc Haeberlin, chef étoilé proche de celui que tous appelaient Monsieur Paul.
«Le monde de la cuisine est orphelin», a-t-il commencé.
«L'esprit de Paul Bocuse demeurera, à Collonges et dans le monde entier.
Vous êtes immortel.»